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Mon premier voyage club, par Valentine

Mon premier voyage club, par Valentine

Cette année, le voyage club se déroulait à Saint-Cyr-sur-Mer et ce fut mon premier voyage club. Bien étonnant penserez-vous peut-être, cela fait 10 ans que je plonge au sein du RWPC mais je n’avais jamais su aller au voyage club. D’abord parce que j’étais étudiante et que cette organisation tombe pendant la période des examens, ensuite parce qu’il y a eu la Covid. Bref, cette année encore, je ne pouvais m’y rendre faute de congés accordés. C’est alors que commence cette merveilleuse histoire, celle où papa coin-coin, bien connu pour ses qualités tel que le calme, le « savoir se taire quand il le faudrait » ou la modestie, n’a pas cessé de parler de ce voyage, de son stage PPA, de la mer, du bateau, du soleil, de la super ambiance, des magnifiques plongées… prêt à laisser une petite Valentine bien triste en Belgique.
A 5 jours du début du séjour, j’ai vu un post Facebook annonçant une place de libre pour qui la voudrait. J’ai alors dit en rigolant à mon père que j’allais venir l’ennuyer, puis petit à petit, l’idée ne me semblait pas si bête que cela. J’ai donc fait 2/3 compromis avec des collègues, embêter certaines personnes pendant leur réunion pour trouver un moyen d’aller jusque là-bas, casser les pieds à Christoph pour qu’il me garde cette petite place au chaud… bref j’ai foutu la merde partout. Puis, une fois tout organisé, l’instant critique… Aller voir mes chefs pour qu’ils acceptent que je ne vienne pas travailler et les changements faits avec mes collègues. Après avoir reçu ce oui plus qu’attendu, une vague de panique m’a envahi « merde mes rendez-vous », «je dois mettre quoi dans ma valise?», «ma bouteille n’est pas en ordre pour la France !», « Comment je vais amener mon matériel jusque-là… mais au fait je n’ai même pas mon matériel » … Beaucoup de choses à régler en seulement 3 jours.
Le jour du départ, debout à 4h15 du matin, prête comme jamais pour l’aventure. Me voilà en route pour retrouver mes compagnons de route, Olivier et David. Nous voilà donc partis, tous fiers et motivés. Après notre première pause donuts, les petits jeux de voyage se sont installés, lançant un débat qui n’est à ce jour toujours pas clôturé sur « est-ce que c’est du mauve ça ? », des répliques des meilleurs films selon nous tel que Mission Cléopâtre ou les Visiteurs et puis des bouchons, vraiment beaucoup de bouchons et des jambes en compote en arrivant enfin à destination à 21h avec une seule envie, aller dormir mais d’abord … BRIEFING. Je profite de ce petit mot pour encore remercier mes compagnons de m’avoir supporté durant l’aller, moi qui n’ai VRAIMENT pas arrêté de parler.


Notre premier jour de plongée, tout excité, des allers et venus dans tous les sens pour amener notre matériel au centre de plongée, s’organiser, savoir qui va où pour ne pas être dans les pieds, savoir à quelle heure on doit être prêt et là, qui va sur quel bateau, quel matériel on laisse, qu’est-ce qu’on prend. Après des corrections et un peu de stress pour qu’on récupère tous nos bouteilles et qu’on vérifie nos Nitrox, le premier bateau, pour certains ce ne fut pas la meilleure partie du voyage mais notre première plongée, nous y étions enfin. Je ne vais pas décrire chaque plongée mais elles ont toutes été magnifiques. J’ai eu des premières fois, je repense au combo parfait de Thomas qui a fait une première plongée profonde sur une épave, première à décompression, première dans le bleu avec Bruno et moi. C’était également la première fois pour plusieurs d’entre nous qui n’avait pas encore pu plonger en mer, plonger d’un bateau ou en Méditerranée comme Ruth ou Marie. J’ai testé mon premier palier en drapeau, une plongée avec beaucoup de courant où tu ne veux surtout pas lâcher la corde en faisant tes paliers, une plongée où je l’admets jusqu’à être sous l’eau, je n’étais pas certaine que moi aussi j’allais nourrir les poissons. J’ai fait une plongée bio (parce que oui, il fallait quand même que j’en fasse une, j’aurais perdu toute dignité sans cela) avec une orgie de nudibranches. J’ai pu voir un banc de barracudas qui chassait les castagnoles avec Istvan et Fred. J’ai entendu des choses étranges sur des plongées PPA, des chansons de tous genre chantées par Katia à l’arrière du bateau ou par Georges à l’avant, des capots de recycleur se sont perdus, des plombs de parachutes aussi, il y a eu de belles trouvailles sous l’eau. Nous avons fêté une 600ème, une 800ème et une 1000ème plongée !
Il y a également eu des aventures hors de l’eau : des gens qui dorment dans leur voiture, des balades le matin sur le port pendant certains briefings PPA qui m’ont permis de trouver des magnifiques spirographes sous les bateaux, d’autres dans les rochers où j’ai mis la main sur des aegagropiles en faisant des selfies avec Séverine. Et j’en profite pour rappeler que les aegagropiles ne sont pas des fientes de je ne sais plus quel animal. C’est une chose merveilleuse que l’on trouve sur les plages, une petite boule d’algues et de posidonies mortes qui sont ramenées par les vagues vers le littoral et qui, a force d’être roulées par les vagues finissent par former une petite boule fibreuse avec quelques grains de sables ou d’autres choses emprisonnés dedans. Bref…
Déjà, le séjour était terminé. Nous avons applaudi les organisateurs pour ce beau voyage ainsi que les gens de l’auberge qui nous ont accueillis, nous avons applaudi le nouveau breveté PPA, nous avons salué le travail de Karine, Cédrick et Johan pour l’organisation des plongées et de la sécurité, nous avons fait un Tetris géant avec les voitures, coordonnée à merveille par Regina. Nous avons tous rangés nos affaires dans nos sacs, je pense un peu tristes que ce soit déjà fini. Et autour d’un dernier verre tous ensemble, nous avons parlé de ces trois jours. Et je pense que nous avons tous fait de très belles plongées, que tous ceux qui ont participé auront sans doute de belles anecdotes à raconter, certaines de plongées, d’autres arrivées ailleurs que dans l’eau mais je ne peux pas tout raconter. Il faut laisser un certain mystère à ce voyage pour ceux qui, comme moi il y a quelques semaines, ne l’ont pas encore fait.

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